Je partage pleinement la position de Monsieur Degallaix concernant la nécessité de relancer le Café de Paris, situé place d’Armes, véritable cœur battant de Valenciennes. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre un seul café emblématique sur cette place centrale. Au contraire, il est urgent de faire revenir des établissements de qualité, en accompagnant cette dynamique par une véritable politique de stationnement, incitative et adaptée aux besoins des habitants comme des visiteurs.

Avant sa fermeture, le fonds de commerce du Café de Paris était proposé à la vente pour 400 000 euros, alors que sa valeur réelle tournait plutôt autour de 300 000 euros. Aujourd’hui, avec l’établissement fermé, cette valeur a logiquement chuté.

D’ailleurs, j’avais déjà évoqué cette question de la reprise du commerce avec un journaliste de VA-infos, car il me semble essentiel d’attirer l’attention sur l’urgence d’une stratégie claire pour sauver ce lieu emblématique.

Là où je diverge de Monsieur Degallaix, c’est sur un point fondamental : il ne suffit pas de reprendre uniquement le fonds de commerce. Il est essentiel, pour garantir un avenir pérenne au lieu, de reprendre également les murs, c’est-à-dire le local lui-même. Cela permettra de fixer un loyer équitable, compatible avec l’activité d’un café de centre-ville, et de procéder à la mise aux normes indispensable pour sa réouverture.

Alors oui, je suis favorable à cette reprise. Mais à condition qu’elle repose sur une stratégie cohérente, qui prenne en compte la réalité économique du site, les enjeux patrimoniaux, et surtout la nécessité de faire revivre ce lieu emblématique dans de bonnes conditions.